BD d'occasion

Définition de la BD : 

La bande dessinée se définit comme un enchaînement de dessins racontant une histoire à travers les péripéties de personnages. Chaque page appelées des “planches” sont divisées en cases, qui représentent une succession d’action. Pour être facilement lisible, la BD se doit de respecter certaines règles d’écriture et de mises en pages qui lui sont propres.

En effet, lorsque l’auteur souhaite faire parler un personnage, il place une bulle de parole près de son visage. Lorsque le personnage dit plusieurs phrases d’affilées (lorsqu’il s’énerve par exemple), les bulles se succèdent les unes aux autres dans une même case. La parole du narrateur quant à lui se fait par des barres remplies de texte littéraire, souvent situées en haut de la case. Souvent, le narrateur exprime simplement une notion de durée ou de distance afin que le lecteur comprenne au mieux le contexte de l’histoire.

Pour certains la bande dessinée vient de l’époque des hiéroglyphes alors que pour d’autres elle a pris naissance à l’époque du Moyen-Age. La bande dessinée devient populaire à la fin du XIXème siècle avec l’ouvrage de Rudolph Dirks, “The Katzenjammers Kid”. Toutefois aux States on ne parle pas de BD mais plutôt de “comics”.

La Bande dessinée
L’origine propre de la BD prend source en France avec les aventures de Bécassine de Joseph Pichon au début du XXème siècle. Bécassine est apparue pour la première fois dans l’hebdomadaire La Semaine de Suzette, plutôt destinée aux jeunes femmes issues de familles aisées. Peu à peu le phénomène de la BD prend de l'ampleur jusqu’à trouver une vraie source d’inspiration en Belgique à travers différents ouvrages populaires notamment Spirou et Tintin. En effet, ces deux magazines vont servir de tremplin pour les Grands de la B.D. : Yvan Delporte, André Franquin, René Goscinny, Michel Greg, Jacques Martin, Morris, etc.

En France, c'est le journal Vaillant qui favorise la découverte de grands talents gaulois de la bande dessinée à partir de 1945 : Arnal, Jean Cézard,  Roger Lécureux, Jean Ollivier, Raymond Poïvet entre autres. A noter donc qu’avant l’arrivée des albums cartonnés, c'est la presse, avec les illustrés, qui permettent à la BD francophone de s'épanouir.

Le Comic
A la même époque, le phénomène de la bande dessinée se développe également aux Etats-Unis sous le nom de “comics”. Il existe quelques différences visibles entre la bande dessinée et le comics : ce dernier se présente sous forme de journal fin tandis que la bande dessinée se présente sous forme d’albums cartonnés. Les personnages principaux de la bande dessinée sont propres à son auteur (avec   Garfield, de Jim Davis par exemple) tandis que celui du comics appartient à sa maison d’édition, comme la saga Marvel. Parmi les grands classiques du comics, nous pouvons également citer Flash Gordon et les Walt Disney mettant en scène Mickey et ses amis.

De plus en plus, les dessinateurs de B.D., influencés par les formes de narration et les esthétiques d'autres continents, mélangent tout naturellement les caractéristiques de la bande dessinée et du comics dans un bouillon de culture plus ou moins réussi, selon les talents de chacun.